Invités : Florent Dupas (Directeur Marketing Entreprises, Harmonie Mutuelle France), Pascal Viola (JD de Lyon, président d'Alyence), Pierre-Alexis Tchernoivanoff (Psychanalyste et Coach, Management Groupal)
Comment évaluer son état de fatigue et prévenir les risques en entreprise ? Comment optimiser le "potentiel humain" des collaborateurs ? Une équipe de chercheurs a développé pour le compte d'Harmonie Mutuelle un test de 150 questions pour auto-évaluer son niveau d'énergie et identifier facilement les facteurs positifs et les indicateurs à surveiller.
Débat autour de la santé psychologique des collaborateurs, du rôle du manager et des bonnes pratiques à mettre en place dans sa structure.
Invités : Thierry Picq (professeur à l'EM Lyon, fondateur Act4Talent) et Jean de Maupeou (associé chez Flexjob)
Comment stimuler l'expérimentation en entreprise ?
"Il faut différencier ceux qui disent Pourquoi de ceux qui disent Pourquoi pas" conseille Thierry Picq. "N'hésitons pas à mixer les profils" nuance Jean de Maupeou, "une opposition permet de creuser une idée". "Chez Flexjob, on utilise des outils pour embarquer le collectif, comme l'élection sans candidat, ou le Temps Individuel de Réflexion avant chaque brainstorming".
"Un dirigeant devrait être prêt à récompenser financièrement une expérimentation qui n'a pas fonctionné !" provoque Thierry Picq. "Certains managers célèbrent les échecs" renchérit Jean de Maupeo, "c'est un marqueur fort de culture d'entreprise".
Etape intermédiaire entre une idée et sa réelle mise sur le marché, "une expérimentation réussi toujours, à partir du moment où l'on apprend quelque chose, même si c'est vers quoi on ne veut pas aller" rassure celui qui a créé le Silex, laboratoire dédié à l'innovation de l'EM Lyon Business School. "Il faut isoler l'innovation de la production, l'exploitation de l'exploration" théorise le professeur de management. "Un lieu identifié pour le travail collaboratif est important, l'espace physique nous influence".
"Le rôle du dirigeant, c'est de protéger l'innovation" s'accordent nos deux experts. "L'expérimentation permanente peut être la stratégie d'une entreprise".
Jean de Maupeou conseille les entreprises dans la mise en place de leurs processus d'expérimentations. Au sein de Flexjob, il a notamment contribué à mettre en place l'auto-détermination des salaires.
Thierry Picq enseigne le management à l'EM Lyon Business School, dont il a été directeur de l'innovation. Il a créé l'entreprise à mission Act4Talents pour "révéler le potentiel des individus dans les organisations".
Invité : Olivier Demilly (Consultant en Marchés Publics chez Odialis)
Chaque année, 110 milliards d'euros de commandes sont passées aux entreprises privées par 90 000 entités publiques. Mais comment gagner ces 685 marchés émis par jour ?
"Il faut voir l'appel d'offre comme un acte commercial comme un autre" conseille l'auteur de "Marchés Publics, 7 clés pour les gagner".
"Sauf qu'ici, tout passe par l'écrit. Rédigez comme si c'était un pitch à l'oral !" qui précise qu'il reste fondamental de maintenir une démarche commerciale active auprès des acheteurs. "Le marché public est une chance pour l'entreprise, car à l'inverse du privé, c'est la garantie d'accès à la concurrence et la transparence" rappelle-t-il. "Vous pouvez savoir précisement pourquoi vous avez perdu un marché" indique le consultant, invitant les entrepreneurs à se saisir de cette opportunité.
"Connaître les règles, c'est simplement comprendre le fonctionnement de la notation, pour auto-évaluer ses chances de succès et cibler uniquement les bons marchés" recommande le fondateur d'Odialis, qui invite à saisir les nombreuses opportunités du Plan de Relance et des Jeux Olympiques de 2024, dont 90% n'a pas encore été attribué. "A cet exercice, les gros sont parfois moins bons que les petits" s'enthousiasme-t-il, rappelant que 60% de la commande publique est déjà attribuée à des TPE / PME.
A travers son parcours professionnel, notamment chez le libraire Decitre, Olivier Demilly a pu exercer des deux côtés du système de commandes publiques, pour en cerner les enjeux et les astuces.
Invitée : Anne Mimin (coach de dirigeants)
Un dirigeant peut-il réellement prendre des décisions objectives ? Quels sont les principaux biais cognitifs qui peuvent affecter notre raison ?
Anne Mimin est entrepreneuse et coache des dirigeants des secteurs publics et privés depuis plus de 20 ans. Elle s'appuie notamment sur les travaux du prix nobel d'économie Daniel Kahneman pour diviser le fonctionnement de notre cerveau en 2 "systèmes".
"Le cerveau est malléable, mais peu flexible" analyse-t-elle, "on a tendance a reprendre les mêmes chemins, par facilité". Biais d'ancrage, de représentativité, de groupe ou de surconfiance, elle s'appuie sur les sciences comportementales pour décrypter les principaux mécanismes qui forgent notre intuition et peuvent impacter notre jugement.
"Grâce aux nudges, il est possible de modifier l'architecture de choix pour pousser à l'adoption du bon comportement" explique Anne Mimin, qui en présente une sélection.
Invitée : Sylviane Retuerta (auteur, formatrice, coach)
A quoi sert une émotion ? Ont-elles leur place dans l'entreprise ? Doit-on les contrôler ou simplement les gérer ? Une émotion "c'est une boussole, l'indicateur d'une information précieuse, qu'il faut décrypter. Une émotion n'est ni positive ni négative, mais elle peut être agréable ou désagréable" explique la formatrice du Leadership des Emotions au CJD depuis près de 10 ans.
Biochimiques, hormonales, les émotions ne peuvent pas être contrôlées, mais il est parfaitement possible d'apprendre à les gérer. C'est une étape clé de "l'intelligence émotionnelle" : la conscience de soi. Accueillir, conscientiser, récolter le besoin caché derrière l'émotion : autant d'étapes pour bien tirer parti de "l'énergie de l'émotion".
Ancienne PDG d'une filiale de grand groupe internationnal, Sylviane regrette que le quotient émotionnel soit trop peu souvent pris en compte, rarement enseigné, alors que cette "subskill" est un véritable indicateur de réussite. "Toutes les décisions sont prises au niveau du cerveau limbique, donc émotionnelles" rappelle l'auteure du best-seller "Mieux vivre avec ses émotions" (Gereso, 2016). "Après tout, un leader inspirant, c'est un leader qui sait transmettre ses émotions !".
Invité : Nicolas Sabatier (co-fondateur Time for the Planet)
Nicolas Sabatier est co-fondateur de Time For the Planet, société ouverte qui ambitionne de reccueillir 1 milliard d'euros pour soutenir 100 projets innovants dédiés à la décarbonation de la planète.
Promoteur infatigable des gouvernances ouvertes et des organisations innovantes, Nicolas est parti en 2010 à la rencontre des français vivant dans les campagnes. Parmi les leçons qu'il a tirées de cette marche solitaire de près d'1 an, l'entrepreneur a retenu qu'il "se passe toujours des choses lorsque l'on se met en mouvement". "C'est la base de l'entrepreunariat", analyse le créateur de Vitacolo (Villeurbanne) et du bar l'Atenium (Lyon). "Si on reste chez soi, il se passe que dalle ! Arrêtons de dire que ce n'est pas possible, et n'attendons pas d'être parfaits pour faire de l'écologie" s'enthousiasme celui qui constate n'avoir aujourd'hui "quasiment plus peur de rien".
Avec la participation de Marianne Billon (présidente CJD Rhône-Alpes) et Julie-Céline Grobon (chargée de missions CJD)
Invitée : Elaine Benoit-Langlet, consultante en culture d'innovation
"Nous sommes tous créatifs à différents niveaux" analyse Elaine Benoit-Langlet, qui décrypte les différentes phases de la créativité, de l'idée à la commercialisation, analyse les profils créatifs et présente quelques outils pour commencer dès maintenant à stimuler l'intelligence créative dans les entreprises.
Invités : Maxime Brac de la Perriere, Gérant INEVOL, Caroline Mehu et Isabelle Dupond, Dirigeantes, Nadège HAYE, Responsable Solidarité CJD Rhône-Alpes
L'intelligence collective au service des dirigeants pour afronter la crise : présentation et témoignages des différents outils proposés par le CJD.
Invités : Alain Humbert, formateur en management, Anne-Charlotte Valorge, directrice Marketing Revillon, Adrien Uguet et Thomas Marcandier, entrepreneurs
Quelles opportunités offertes par l'alternance avec (et sans) l'aide de l'état ? Pour ou contre, comment recruter, quelles erreurs à éviter, vos conseils et retours d'expérience... On en discute avec des dirigeants et des experts !
Invité : Philippe Bloch, entrepreneur (Colombus Café), auteur, conférencier
Auteur de "ça sera mieux après, sauf si on est trop cons", l'entrepreneur Philippe Bloch livre son analyse de la période de crise et d'une possible sortie.
Invités : Thomas Gauthier & Philippe Silberzahn, Professeurs EM Lyon, Pascale Répécaud, Psychanaliste, Charlotte ALLEGRET, Designer Social
Dans un monde particulièrement turbulant et incertain, les entrepreneurs doivent-ils renoncer à l'idée d'avoir une stratégie ? Diriger est-il compatible avec improviser ?
Disponible en vidéo : https://youtu.be/cZ0zjmfqWR8
Invité : Martin Stephan, Carbios
Protégée par 38 brevets, l'enzyme développée par Carbios a le potentiel de permettre à l'entreprise de s'imposer comme leader mondial du recyclage du plastique.
Aujourd'hui, les déchets sont fondus : un procédé efficace uniquement 7 ou 8 fois. "Grâce à notre technologie, on peut faire du recyclage à l'infini" annonce Martin Stephan, directeur général adjoint de la jeune entreprise auvergnate. « Notre molécule déclenche une réaction biologique qui permet la déconstruction du polymère. »
« C'est illusoire de penser qu'on pourra remplacer le plastique par autre chose » prévient le dirigeant, tant ses propriétés sont uniques. « 90% du plastique au fond des océans ne pourra jamais être récupéré. Il faut arrêter la source. Le consommateur a déjà le pouvoir de choisir des emballages recyclés » martèle-t-il.
Avec des engagements plutôt ambitieux des industriels, la demande en P.E.T recyclé est aujourd'hui plus importante que l'offre, la faute a une collecte insuffisante. « Les industriels réagissent, car ils savent que leur main d'oeuvre de moins de 35 ans n'hésitera pas à quitter l'entreprise si celle-ci n'est pas assez vertueuse. Il y a une responsabilité collective à mettre en place une filière de collecte massive » pour « donner de la valeur aux déchets ».
« La France sait financer l'innovation de manière très efficace » reconnait Martin Stephan. « Un jour, notre procédé sera sans doute au même coût qu'un procédé pétrochimique classique » anticipe-t-il. « On pourra faire un tshirt avec une bouteille, et inversement ». Vivement !
Disponible en vidéo : https://youtu.be/WDLWRKAIKuU
Invité : Jean-Guillaume Dubuis, NASkeeper
Le dirigeant de Roanne détaille la démarche globale et vertueuse qui guide le développe de son entreprise. Naskeeper permet aux entreprises d'héberger leur serveur NAS, équipement informatique de basse consommation pour le stockage de données et les services associés : hébergement web, serveur email, sauvegardes, etc.
Il détaille les nombreuses initiatives qu'il mène pour consommer moins, recycler, refroidir efficacement ses machines sans trop consommer et réutiliser l'énergie.
Disponible en vidéo : https://youtu.be/ySyKZmQq_rM
Invités : James Pedron, CIRIDD, Adrien Uguet et Thierry Welter, entrepreneurs
"Dans la nature, il n'y a pas de déchet" rappelle James Pedron, responsable projets au CIRIDD, qui accompagne les entreprises pour passer à l'éco-conception. Une démarche "rentable", qui "donne du sens pour les collaborateurs" et permet des économies sur les matières premières. "Toutes les entreprises peuvent essayer d'appliquer les 5R : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Revenir à la terre". Un état d'esprit partagé par Adrien Uguet dans son cabinet d'ingénierie urbaine : "Plutôt que de mettre sur la route jusqu'à 300 camions polluants à chaque projet, nous réflechissons à une autre manière de faire, par exemple en laissant la terre sur place" explique celui qui pilote son entreprise comme un laboratoire d'idées. "On teste sur 2 ans ! Si ça ne marche pas, on fera autre chose!" Pour passer de la théorie à la pratique, Adrien Uguet est accompagné par des experts dans le cadre du projet RELIEF.
Habitué à vendre des accessoires pour vinyles pour l'essentiel en plastique et transportés depuis la Chine, Thierry Welter a décidé de changer les choses en co-concevant des nouveaux emballages et cadres avec un matériau nouveau à base d'huile de ricin et de roseau. "C'est facile de devenir leader dans un secteur où tout le monde s'en fou" s'enthousiasme-t-il. "Mes clients Fnac et Cultura n'ont montrés un désintérêt total il y a un an, et pourtant aujourd'hui tous mes projets les intéressent, la demande a changé". "On voudrait créer le Alibaba du développement durable, pour mettre en relation les entreprises demandeuses et les apporteurs de solutions innovantes !"
Disponible en vidéo : https://youtu.be/PJZ9uPhtbDE
Invité : Laurent Janolin, Aurex Compensation
« Au début, je me disais qu'est-ce que c'est que ce truc » concède Laurent Janolin, dirigeant grenoblois à l'origine de ce nouveau système d'échange par compensation « créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs » et hérité du fonctionnement de la Banque WIR helvétique, créée après la crise de 1929.
« Contrairement à une banque classique, le système n'a pas vocation à s'enrichir, mais à faire fonctionner l'économie réelle. Il est indépendant de la finance mondiale » vante-t-il. L'objectif est simple : « créer de la valeur en encourageant les entreprises du territoire à faire du business entre elles. 65 entreprises de Région Auvergne-Rhône-Alpes sont déjà membres ». Une première en France.
Fonctionnant par « crédits », l'Aurex est indexé sur l'euro. Mais son mécanisme permet des emprunts à taux zéro, des investissements plus faciles surtout en cette période, et une valorisation de l'économie locale.
Pour faire partie de l'aventure, rendez-vous sur www.reseau-aurex.fr
Disponible en vidéo : https://youtu.be/1vqq5aw4EoI
Invité : Jérôme Cohen, fondateur de ENGAGE.
« Nous devons réussir collectivement à inventer une nouvelle société. Environnement, gouvernance, technologie... la meilleure manière de s'approprier des connaissances, c'est de les mettre en action. »
Plateforme d'apprentissage et d'action, Engage promeut le « learning by doing » et ambitionne notamment de faire de 10 PME des pionnières de la biodiversité.
Disponible en vidéo : https://youtu.be/8lB-Mu1wtV8
Invité : Loïs Mallet, Institut Momentum
Débat Collapsologie : "Nous considérons que le monde ne doit pas continuer à être résilient" détaille Loïs Mallet de l'Institut Momentum, le think tank qui a théorisé la Collapsologie en 2015 (Pablo Servigne et Raphaël Steven).
Au delà d'un potentiel écroulement, accéléré par la faillite d'entreprises d'extraction du pétrole, l'ancien président du REFEDD entrevoit la possibilité d'un monde plus local. "Chaque unité sociale doit retrouver son autonomie, il faut réorganiser la société de manière conviviale. Les renoncements sont mineurs et superficiels par rapport aux possibilités extraordinaires de revoir existentiellement notre vie" s'enthousiasme-t-il.
"La base de l'autonomie est au niveau du clan" rejoint l'entrepreneur Jean-Guillaume Dubuis, qui applique les piliers du survivalisme à Naskeeper, PME qu'il dirige à Roanne. "Gérer, c'est prévoir, palier à un effondrement de la normalité" décrit cet ancien scout, qui recommande de "connaître son Single Point of Failure", comme dans un réseau informatique.
Disponible en vidéo : https://youtu.be/7rikI5zj__E
Invités : Antoine Normand, Expert en Cybersécurité de l'In-Sec-M au Québec & Arnaud Blaise, Sécurité Informatique NSOC
Débat autour des problématiques liées à la sécurité informatique et au déploiement massif du télétravail suite à la crise Covid-19. Quels sont les risques, qui sont les hackers et comment peuvent-ils opérer, les plateformes de visioconférence (Zoom, Skype, Teams) sont-elles sécurisées ?
Plateforme conseils cybersécurité covid de l'Insecm : https://insecm.ca/teletravail/
Disponible en vidéo : https://youtu.be/_DoEKfTxY8U
Invités : Eric Julien (géographe, auteur), Pierre Minodier (Président Centre des Jeunes Dirigeants d'entreprise (CJD) - France) et Emeric Oudin (prochain président CJD France)
Fortement inspiré par sa rencontre avec les indiens Kogis, l'explorateur Eric Julien invite à "passer à une économie régénérative" pour "éviter l'apoptose de nos organisations". "L'humain n'a jamais été aussi bon que confronté à des challenges", "qu'est-ce qui nous empêche de montrer qu'autre chose est possible ?". "Il faut commencer à voir tous les signaux faibles" s'alarme Pierre Minodier, qui préconise d'édicter les principes du vivant dans nos entreprises, de commencer à "construire des alliances", "trouver des écosystèmes viables" en allant "au delà de l'état".
"Nous devons faire front pour empêcher les pouvoirs de la finance de repartir comme avant" prévient Emeric Oudin, qui appelle à la conscientisation que "dans tout acte, nous avons un impact". "Le changement viendra des entrepreneurs, c'est à eux de conduire le changement" prévient Eric Julien, rappelant que "personne ne connait le modèle de demain, mais par l'intelligence collective, on le trouvera".
Disponible en vidéo : https://youtu.be/7EXcELa39Qg
Invité : Pierre-Yves Gomez, économiste
"En économie, tout relève aujourd'hui de la simple croyance" : l'analyse de l'économiste Pierre-Yves Gomez est vertigineuse. "La dette mondiale est iremboursable. On est pas entrain de sauver le système, mais juste d'éviter l'effondrement" décrit l'auteur de "L'esprit malin du capitalisme". "S'il y a bien un mécanisme qui n'a pas fonctionné, c'est celui du marché" constate celui qui préconise de "remettre en évidence ce qui fonctionne : l'économie réelle".
Utiliser le capitalisme mais inventer dès aujourd'hui de nouvelles règles : le leitmotiv de Nicolas Sabatier avec le projet "Time for the planet" qui ambitionne de décarbonner la Terre. Sa structure reprend les valeurs de l'Open Source et s'est juridiquement interdit de distribuer des dividentes aux actionnaires tant que le problème du réchauffement climatique n'aura pas disparu.
Disponible en vidéo : https://youtu.be/2hejpLkdZJ0