
Points-Clés
1.Le ralentissement de l'inflation s’accentue : l'inflation globale diminue et revient vers des niveaux plus raisonnables grâce notamment au logement, à la baisse de la demande des ménages, au recul des importations chinoises de biens ainsi que la détente des prix alimentaires et des coûts énergétiques. Le recul de l'inflation devrait soutenir les prix des obligations.
2.À quoi s’attendre après le pic des taux des banques centrales ? La Banque d'Angleterre s'est jointe à la Fed pour suspendre ses hausses de taux, les taux d'inflation ayant surpris à la baisse. Bien que les banques centrales réitèrent leur discours de « hausse sur le long terme », nous pensons que la Fed devrait réduire ses taux en juin 2024.
3.Les rendements obligataires américains poursuivent leur ascension : le marché obligataire peine à absorber le flot d’émissions de bons du Trésor américains - la Fed et les investisseurs étrangers délaissent en effet ces titres et les acteurs locaux préfèrent les obligations à duration courte et à rendement plus élevé. La hausse des rendements offre toujours une opportunité intéressante pour la constitution de portefeuilles obligataires sur le long terme.
4.Les prix du pétrole ne devraient pas dépasser les 100 $ : les réductions des quotas de l'OPEP+ et la hausse de la demande mondiale ont fait grimper le Brent de 30 % par rapport aux points bas du mois de juin. Mais une hausse trop importante des prix pourrait déclencher une récession mondiale et nuire à la demande d’or noir. Par conséquent, les prix actuels du pétrole sont très favorables à l'OPEP+. Nous privilégions les fonds « value » européens et globaux.
5.Les actions japonaises sont soutenues par la hausse des rendements obligataires et l'affaiblissement du yen : les actions japonaises se sont distinguées cet été. Les valeurs financières bénéficient de rendements obligataires plus élevés, tandis que les exportateurs tirent parti d'un yen encore plus faible. Nous continuons de privilégier les actions japonaises, avec un biais « value ».