Une rencontre avec un artiste autour du son dans son oeuvre, présent ou évoqué.Pour une Biennale où le son est au centre, nous avons pris le parti de ne pas réaliser un catalogue imprimé, mais de proposer une série d’entretiens sous forme de podcasts intitulés Accordages.
Pour la deuxième édition de Biennale Son, les podcasts sont réalisés par Arnaud Laporte, voix incontournable de France Culture. Journaliste, animateur et professeur, il mène depuis plus de vingt ans des entretiens de fond avec des artistes, explorant avec finesse leurs démarches et processus de création.
Les entretiens de la 1ère édition ont été menés par Nancy Ypsilantis, productrice et journaliste à la Radio Suisse Romande de 1979 à 2020.
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Une rencontre avec un artiste autour du son dans son oeuvre, présent ou évoqué.Pour une Biennale où le son est au centre, nous avons pris le parti de ne pas réaliser un catalogue imprimé, mais de proposer une série d’entretiens sous forme de podcasts intitulés Accordages.
Pour la deuxième édition de Biennale Son, les podcasts sont réalisés par Arnaud Laporte, voix incontournable de France Culture. Journaliste, animateur et professeur, il mène depuis plus de vingt ans des entretiens de fond avec des artistes, explorant avec finesse leurs démarches et processus de création.
Les entretiens de la 1ère édition ont été menés par Nancy Ypsilantis, productrice et journaliste à la Radio Suisse Romande de 1979 à 2020.
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Pour cette deuxième édition de la Biennale Son, Arnaud Laporte s’entretient avec Basile Richon (né en 1990, basé à Bruxelles) et Jérémy Bender (né en 1988, basé en Valais). Ensemble, ils développent une pratique artistique hybride, entre dispositifs mécaniques, expérimentations sonores et attention fine aux éléments naturels.
À la Biennale Son 2025, ils présentent Pluviophonie (2025), une installation sonore alimentée uniquement par l’eau de pluie qu’elle récolte et stocke. Constituée de modules identiques, elle utilise un système hydropneumatique pour produire des sifflements et générer un écosystème sonore inédit. En dialogue avec les vestiges de la centrale hydroélectrique, l’œuvre se déploie comme une reconstitution futuriste d’un biotope disparu et comme un rituel contemporain rappelant les anciens chants invoquant la pluie. Fragile et paradoxal, le mécanisme chante pour appeler l’eau tout en dépendant d’elle pour exister.
En parallèle, Basile Richon présente Réminiscence d’une mer (2024), inspirée d’un ver marin, Convoluta Rescoffensis, qui vit au rythme des marées. L’artiste transpose ce cycle en enregistrant les mouvements d’une marée sur la côte de la mer du Nord, gravés sur des disques d’aluminium. Un dispositif quadriphonique interprète ces données en fréquences sonores, comme un chant mémoriel à quatre voix, vestige sonore d’une mer disparue.
👉 Leur travail témoigne d’une même volonté : traduire les forces naturelles en langages sensibles, où se croisent poésie et science, mémoire et anticipation.
Un podcast Biennale Son, raconté et réalisé par Arnaud Laporte.
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