🕵️♂️ Depuis toujours, les affaires criminelles me hantent et me captivent.
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🎙️ J’ai créé Au banc du crime pour vous plonger dans ces récits sombres et réels, là où la justice ⚖️ tente de faire la lumière.
🔪 Ici, vous entendrez des voix éteintes, des vérités dérangeantes et des affaires qui ne laissent jamais indemne.
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True crime. Mesdames et Messieurs les jurés, le 1er août 1966, Austin, capitale du Texas, est le théâtre d’un crime qui marque un tournant dans l’histoire criminelle des États-Unis. Au sommet de la tour de l’Université du Texas, Charles Whitman, ancien Marine de 25 ans, transforme un lieu de savoir en poste de tir. Pendant 96 minutes, il ouvre le feu sur des étudiants, des passants, des policiers. Seize personnes meurent, plus de trente sont blessées. Ce massacre reste gravé comme l’un des épisodes fondateurs du phénomène des tueurs de masse modernes.
Qui était Charles Whitman ? Un étudiant fragile marqué par l’enfance, un soldat discipliné devenu instable, ou un meurtrier froid et méthodique ? Quelques heures avant de grimper dans la tour, il avait tué sa mère et son épouse, laissant une lettre-testament où il évoquait sa peur de commettre un crime et demandait qu’on étudie son cerveau. Lors de son autopsie, une tumeur cérébrale sera découverte, posant encore aujourd’hui une question : était-il guidé par la maladie, ou pleinement responsable de ses actes ?
Mesdames et Messieurs les jurés, si vous aviez croisé cet homme poussant son chariot rempli d’armes à travers le campus, auriez-vous vu un étudiant ordinaire ou pressenti l’assassin ? Si vous aviez entendu ses confidences sur ses migraines et sa violence intérieure, auriez-vous réagi comme un psychiatre dépassé ou tenté d’empêcher la tragédie ? Ces questions demeurent, car l’histoire de Whitman ne se limite pas aux balles tirées, mais aux signes ignorés avant l’explosion de la violence.
Le siège dura plus d’une heure et demie. La fusillade se transforma en guerre improvisée : des policiers, mais aussi des civils armés, ripostèrent depuis le sol. Certains rampèrent sous le feu pour sauver des blessés, d’autres risquèrent leur vie en tirant sur la tour pour couvrir les secours. Enfin, quatre hommes prirent la décision de monter les escaliers. En silence, ils avancèrent, étage après étage, jusqu’à atteindre l’observatoire. Là, à bout portant, ils abattirent Whitman. Le massacre prit fin à 13 h 24, laissant derrière lui un campus traumatisé et un pays bouleversé.
True crime, ce récit ne se contente pas de compter les victimes. Il interroge la société. Après 1966, les forces de police américaines réalisèrent leur impuissance face à un tel tireur retranché. De cette tragédie naquirent les premières unités SWAT. De ce drame surgirent aussi des débats toujours actuels : contrôle des armes, santé mentale, prévention des violences. Ce n’était pas seulement une fusillade. C’était le début d’une ère nouvelle, où la figure du tueur de masse allait hanter l’Amérique.
Mesdames et Messieurs les jurés, que jugez-vous aujourd’hui ? La maladie qui aurait influencé un homme, ou la responsabilité d’un criminel qui planifiait ses gestes ? Était-ce l’histoire d’un étudiant malade ou celle d’un assassin ? À vous de peser ces faits, car le massacre de l’Université du Texas n’appartient pas seulement au passé : il éclaire encore notre présent et notre manière d’affronter la violence.
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