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Apologue, Contes celtiques et autres
FableR
16 episodes
8 months ago
Les contes bretons sont souvent liés à la mort ! Au-delà du légendaire Ankou, la mort et tout ce qu’elle comporte en elle de terrifiant, de glaciale, de soudain et d'inconnu s’invite dans ces histoires de la tradition orale, presque comme une plante sauvage dans un jardin. Enraciné dans la culture bretonne, la mort est souvent montrée comme une menace que les superstitions tentent de contrôler. Face à elle, on se retrouve très vite en position de proie. Lorsqu’elle nous a vu, plus rien ne sert de courir, plus rien ne sert de se cacher ! Il fallait juste éviter que son regard ne vienne se porter sur nous. Ce mois-ci, j’ai décidé de m’intéresser à deux contes qui traitent ce sujet avec des tons un peu différents. La manière de traiter la mort sera donc différente, mais toutefois, ils se rejoignent à travers une certaine leçon sur les perceptions que l’on peut avoir d’un événement. J’ai décidé de ne pas les réécrire. La première raison est qu’en ce moment, et sans doute durant tout l’été, j’ai pas mal de travail. Et donc un peu moins de temps à consacrer à de l’écriture. La seconde raison, c’est que j’ai aussi voulu vous faire profiter de leurs textes originaux. Enfin, originaux, les contes Bretons où d’ailleurs, vivent et évolué d’une bouche à l’autre. Néanmoins, Anatole Le Braz, qui a récolté les deux contes qui vont suivre, a voulu préserver la pureté de ces histoires qu’on lui a raconté. Et ce, bien qu’il ait dû les traduire du Breton au Français. Je me suis alors dit que c’était une bonne idée si moi aussi, je tentais de préserver cette pureté. Ainsi, ces histoires sont celles d’un homme qui suit un mystérieux prêtre dans la nuit, et celle d’une blague qui tourne mal. Mais je ne vous en dis pas plus, les contes eux-mêmes, s’en chargeront. Musique :Sarabande de Georg Friedrich Haendel et interprété par Joël CumminsDevil's Organ de Jimena Contreras
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Fiction
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Les contes bretons sont souvent liés à la mort ! Au-delà du légendaire Ankou, la mort et tout ce qu’elle comporte en elle de terrifiant, de glaciale, de soudain et d'inconnu s’invite dans ces histoires de la tradition orale, presque comme une plante sauvage dans un jardin. Enraciné dans la culture bretonne, la mort est souvent montrée comme une menace que les superstitions tentent de contrôler. Face à elle, on se retrouve très vite en position de proie. Lorsqu’elle nous a vu, plus rien ne sert de courir, plus rien ne sert de se cacher ! Il fallait juste éviter que son regard ne vienne se porter sur nous. Ce mois-ci, j’ai décidé de m’intéresser à deux contes qui traitent ce sujet avec des tons un peu différents. La manière de traiter la mort sera donc différente, mais toutefois, ils se rejoignent à travers une certaine leçon sur les perceptions que l’on peut avoir d’un événement. J’ai décidé de ne pas les réécrire. La première raison est qu’en ce moment, et sans doute durant tout l’été, j’ai pas mal de travail. Et donc un peu moins de temps à consacrer à de l’écriture. La seconde raison, c’est que j’ai aussi voulu vous faire profiter de leurs textes originaux. Enfin, originaux, les contes Bretons où d’ailleurs, vivent et évolué d’une bouche à l’autre. Néanmoins, Anatole Le Braz, qui a récolté les deux contes qui vont suivre, a voulu préserver la pureté de ces histoires qu’on lui a raconté. Et ce, bien qu’il ait dû les traduire du Breton au Français. Je me suis alors dit que c’était une bonne idée si moi aussi, je tentais de préserver cette pureté. Ainsi, ces histoires sont celles d’un homme qui suit un mystérieux prêtre dans la nuit, et celle d’une blague qui tourne mal. Mais je ne vous en dis pas plus, les contes eux-mêmes, s’en chargeront. Musique :Sarabande de Georg Friedrich Haendel et interprété par Joël CumminsDevil's Organ de Jimena Contreras
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Fiction
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Épisode 13 - Les pleureuses
Apologue, Contes celtiques et autres
14 minutes 53 seconds
2 years ago
Épisode 13 - Les pleureuses
Le conte qui va suivre, est une adaptation que j’ai faite des Pleureuses de Jean Markale. C’est un conte qui est tiré de son recueil Conte Populaires de Toutes les Bretagne. A la fin de ce conte, l’auteur nous informe que le récit aurait été recueilli de la bouche d’une couturière de Nantes en 1897. Et ça, quelque part, ça me laisse penser que cette histoire a un fond de vérité. Parfois j’imagine les contes, recueillis par les différents folkloristes, comme étant des vraies histoires qui sont arrivées à des gens de tous les jours. Ces vraies histoires, circulant de bouche à oreille, sont déformées par ceux qui les racontes afin de combler certains trous. Quelque part, c’est comme si certains contes prenaient racines dans le commérage. On raconte à d’autre ce qui est arrivé à notre voisin. Et bien que le conte d’aujourd’hui est une histoire de fantôme, elle est d’abord l’histoire d’un couple de la vie de tous les jours. Et c’est vraiment ça que j’aime dans ce récit. Je suis convaincu que ce couple a réellement existé. Ont-ils vraiment vécu tous ce qui raconté à leurs propos, sans doute que non. Mais finalement, est ce que c’est si important que ça ? Parfois les histoires, pour mieux exister, doivent se débarrasser de la réalité. Elles ne cherchent pas alors à prouver en quoi la réalité, dans laquelle nous vivons vous et moi, peut permettre que tout se finisse bien. Elles cherchent peut-être juste à réparer un peu les choses, à créer un monde alternatif dans lequel, enfin, le personnage aura gain de cause.Et ce que certains appellent « naïf », moi, c’est ce que je qualifie justement de beau. Cette histoire est celle d’un couple modeste, de fantômes dans le grenier et d’un trésor bien gardé.Mais je ne vous en dis pas plus, le conte, lui-même, s’en chargera.
Apologue, Contes celtiques et autres
Les contes bretons sont souvent liés à la mort ! Au-delà du légendaire Ankou, la mort et tout ce qu’elle comporte en elle de terrifiant, de glaciale, de soudain et d'inconnu s’invite dans ces histoires de la tradition orale, presque comme une plante sauvage dans un jardin. Enraciné dans la culture bretonne, la mort est souvent montrée comme une menace que les superstitions tentent de contrôler. Face à elle, on se retrouve très vite en position de proie. Lorsqu’elle nous a vu, plus rien ne sert de courir, plus rien ne sert de se cacher ! Il fallait juste éviter que son regard ne vienne se porter sur nous. Ce mois-ci, j’ai décidé de m’intéresser à deux contes qui traitent ce sujet avec des tons un peu différents. La manière de traiter la mort sera donc différente, mais toutefois, ils se rejoignent à travers une certaine leçon sur les perceptions que l’on peut avoir d’un événement. J’ai décidé de ne pas les réécrire. La première raison est qu’en ce moment, et sans doute durant tout l’été, j’ai pas mal de travail. Et donc un peu moins de temps à consacrer à de l’écriture. La seconde raison, c’est que j’ai aussi voulu vous faire profiter de leurs textes originaux. Enfin, originaux, les contes Bretons où d’ailleurs, vivent et évolué d’une bouche à l’autre. Néanmoins, Anatole Le Braz, qui a récolté les deux contes qui vont suivre, a voulu préserver la pureté de ces histoires qu’on lui a raconté. Et ce, bien qu’il ait dû les traduire du Breton au Français. Je me suis alors dit que c’était une bonne idée si moi aussi, je tentais de préserver cette pureté. Ainsi, ces histoires sont celles d’un homme qui suit un mystérieux prêtre dans la nuit, et celle d’une blague qui tourne mal. Mais je ne vous en dis pas plus, les contes eux-mêmes, s’en chargeront. Musique :Sarabande de Georg Friedrich Haendel et interprété par Joël CumminsDevil's Organ de Jimena Contreras