Tout est dans le titre, petite réflexion solo en mode santé mentale sur l'insatisfaction et la comparaison permanente.

J'ai accompli pleins de choses en 2021, pleins d'expériences positives : j'ai beaucoup appris, j'ai fait des choses que j'avais jamais fait avant, j'ai fait des nouvelles rencontres, j'ai amélioré certaines de mes relations... et pourtant, aujourd'hui, j'en suis pas satisfait.

Peut-être que dans quelques heures, quelques jours ou quelques mois, en repensant à 2021, je ne verrai que le positif mais là, c'est pas ma meilleure année pour moi.

J'ai voulu faire une sélection de mes 4 photos préférées de l'année à partager sur Twitter, mais je ne voulais pas que ça soit des photos que j'ai déjà partagées, ni des photos que je compte sortir plus tard dans des cadres précis pour ne pas les spoiler. Au final, je me suis retrouvé avec 4 photos que j'aime bien, mais qui selon moi, sont tellement loins de ce à quoi j'aspire. J'en suis même venu à changer la description en "mes 4 portraits préférés" plutôt que "mes 4 photos préférées" tellement je ne voulais pas identifier mon niveau de 2021 à ces images.

Je me cache derrière quand même le fait que j'ai déjà partagé des images que j'aimais énormément cette année que je ne voulais pas réutiliser, et que j'ai des images que j'adore que je compte sortir après, mais j'étais quand même déçu de cette sélection. Peut-être que je devrais la refaire sans ces limites, et je serai plus fier de moi. 

Et c'est là qu'est intervenu également la comparaison. Voir les 4 photos préférées de 2021 d'autres photographes. Et trouver que leur travail est mieux, alors qu'ils pensent sans doute que ton travail est mieux. On se court après, alors qu'on tourne en rond : on va nul part.

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