Emprisonnées dans la forteresse des big datas, en partant du principe qu’elles n’ont rien à cacher, certaines personnes s’accommodent du système pour se faciliter la vie ou tout simplement parce que c’est gratuit.

D’autres tentent de prendre la fuite pour se libérer du joug des GAFAM (un acronyme qui regroupe les big five du numérique: Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Il faut alors accepter de perdre en connectivité, tout en faisant preuve de souplesse pour apprivoiser des logiciels moins intuitifs mais qui s’affranchissent des outils habituels tels que les messageries gratuites, les réseaux sociaux et autres sites de réservation d'hôtels.

Conscients ou pas de faire partie de cette forteresse, nous avons tous des rôles et des statuts très différents. Tantôt prisonniers, tantôt rebelles, on peut aussi apprendre à manier l’épée et à tirer ainsi son épingle du jeu. En investissant dans le digital certains sont devenus les ROI de la forteresse (sous-entendu Return on Investment).

Mais peut-on réussir dans les big datas tout en respectant le cadre éthique et les valeurs qui régissent notre monde physique?

Finalement, le plus important c’est d’en comprendre les tenants et aboutissants, de connaître les règlements et les lois auxquelles sont « normalement » soumis TOUS les acteurs économiques, telle que la révision de la loi sur la protection des données votée par le parlement vendredi 25 septembre. Cela pour nous permettre de prendre des décisions en toute connaissance de cause.